" Dans la forge créative d'Hamza Kadiri, l'œuvre se révèle comme une transcription palpable de son état d'âme, un paysage intérieur sculpté dans la matière. Son processus créatif intègre une part de hasard, donnant naissance à des formes vibrantes et évocatrices, où chaque sculpture devient un dialogue unique entre maîtrise et imprévu "

Dans la forge créative d'Hamza Kadiri, l'œuvre d'art se révèle comme une transcription palpable de son état d'âme, un paysage intérieur sculpté dans la matière. Ses créations ne sont pas de simples objets, mais des sismographes des émotions qui l'animent, des traductions viscérales de ses mouvements intérieurs.

 

L'artiste se livre à une exploration de son propre psychisme, s'appuyant sur le bois, le bronze et le charbon pour écrire son journal intérieur. L'acte de déconstruction et de construction, loin d'être anodin, constitue un vecteur pour rendre manifeste l'immatériel, pour conférer une forme à ce qui, sans cela, demeurerait insaisissable.

 

Chaque œuvre est un fragment de ce dialogue intérieur, une tentative de matérialiser les complexités de l’être. Les formes brutes et les textures organiques témoignent d'une recherche d'authenticité, d'une volonté de se reconnecter à l'essence même de l'existence.

 

Hamza Kadiri ne se contente pas de créer des objets, il donne corps à des états d'esprit, à des émotions fugitives. Ses œuvres sont des instantanés de sa conscience, des témoignages de sa quête de sens. Elles invitent le spectateur à plonger dans les profondeurs de l'âme humaine, à explorer les méandres de l'intériorité. 

 

L'artiste utilise son art comme un miroir, reflétant non seulement sa propre image, mais aussi celle de l'humanité dans son ensemble. Ses créations sont des invitations à l'introspection, des incitations à contempler les recoins les plus sombres et les plus lumineux de notre être.

 

Au-delà de la matérialité, Monochrome Absolu orchestre une symphonie silencieuse, une ode à l'intangible. Il s'immisce dans les interstices de la perception, sondant les abysses de la conscience pour en extraire des formes qui, bien que palpables, résonnent d'une étrange immatérialité. Les textures rugueuses, les lignes brisées, les teintes minérales ne sont que les indices d'un langage plus profond, celui des émotions viscérales, des souvenirs enfouis, des aspirations ineffables.