MCC Gallery
Skip to main content
  • Menu
  • Accueil
  • Artistes
  • Expositions
  • Foires
  • À Propos
  • Contact
  • FR
  • EN
Instagram, opens in a new tab.
Nous envoyer un email
Instagram, opens in a new tab.
Nous envoyer un email
Menu
  • FR
  • EN

C H A R A D E S : Yassine Balbzioui

Past exhibition
Novembre 19, 2022 - Mai 20, 2023
  • Œuvres
  • Présentation
  • Vues de l'exposition
  • En cours
  • Passées

C H A R A D E S : Yassine Balbzioui

Past exhibition
Novembre 19, 2022 - Mai 20, 2023
  • Œuvres
  • Présentation
  • Vues de l'exposition
Retour aux expositions passées

281, Rue Principale, Sidi Ghanem

Marrakech 40000

 

 

info@mcc-gallery.com

+212 08 08 59 59 99

 

Opening hours

Monday - Saturday

10 AM - 6 PM.   

Facebook, opens in a new tab.
Instagram, opens in a new tab.
Nous envoyer un email
Vue sur Google Maps
Manage cookies
© 2025 MCC Gallery
Site by Artlogic

This website uses cookies
This site uses cookies to help make it more useful to you. Please contact us to find out more about our Cookie Policy.

Manage cookies
Accept

Cookie preferences

Check the boxes for the cookie categories you allow our site to use

Cookie options
Required for the website to function and cannot be disabled.
Improve your experience on the website by storing choices you make about how it should function.
Allow us to collect anonymous usage data in order to improve the experience on our website.
Allow us to identify our visitors so that we can offer personalised, targeted marketing.
Save preferences
Open a larger version of the following image in a popup: Yassine Balbzioui, The Shipwreck (Le Naufrage), 2022

Yassine Balbzioui Marocain, 1972

The Shipwreck (Le Naufrage), 2022
Wooven natural wool
Traditional moroccan weaving technique
Tapis / Carpet
400 x 500 cm
Signed and dated
Copyright of MCC Gallery
Enquire
%3Cdiv%20class%3D%22artist%22%3EYassine%20Balbzioui%3C/div%3E%3Cdiv%20class%3D%22title_and_year%22%3E%3Cspan%20class%3D%22title_and_year_title%22%3EThe%20Shipwreck%20%28Le%20Naufrage%29%3C/span%3E%2C%20%3Cspan%20class%3D%22title_and_year_year%22%3E2022%3C/span%3E%3C/div%3E%3Cdiv%20class%3D%22medium%22%3EWooven%20natural%20wool%3Cbr/%3E%0ATraditional%20moroccan%20weaving%20technique%3Cbr/%3E%0ATapis%20/%20Carpet%3C/div%3E%3Cdiv%20class%3D%22dimensions%22%3E400%20x%20500%20cm%3C/div%3E%3Cdiv%20class%3D%22signed_and_dated%22%3ESigned%20and%20dated%3C/div%3E
Le futur, le passé et un présent halluciné se mêlent pour créer un univers parallèle dont l’esthétique et la manière relèvent, sans aucun doute possible, du conte. À mon sens,...
Lire plus

Le futur, le passé et un présent halluciné se mêlent pour créer un univers parallèle dont l’esthétique et la manière relèvent, sans aucun doute possible, du conte. À mon sens, tout le travail de Yassine Balbzioui emprunte à la fois à l’allégorie, à la mythologie et à cet exercice à la fois philosophique et ludique. Que ce soit chez Boccace, Ésope ou La Fontaine, on retrouve cette permanence de la métaphore et de l’aphorisme, dans une volonté d’édification qui joue avec les perceptions et les représentations. Ses animaux anthropomorphiques ou, si l’on veut, ses humains zoomorphes participent de la même volonté de demeurer un narrateur anonyme, qui jouerait avec ses sujets et laisserait le soin à l’observateur de tirer ses propres conclusions. Le merveilleux, au sens premier du terme, est toujours présent, que ce soit dans ses fresques, ses performances, ses sculptures, ses aquarelles, ses peintures ou même ses tapisseries (même si à ce jour, celle qui est montrée dans l’exposition est une première).


Ce tapis (comment ne pas penser à Pénélope ou à Aladdin), évoque d’abord un travail de longue haleine, la patience de l’ouvrier dont la main tisse et retisse le monde. Chez Balbzioui on croirait découvrir une autre version du « Radeau de La Méduse » : une espèce de conque polychrome, lorsque les autres parties de l’ouvrage sont monochromes, et ces scaphandriers aux gants rouges comme le sang dont on se demande s’ils sont les bourreaux ou les sauveteurs d’une arche de Noé venue d’un autre monde, représentent le prolongement d’un récit. Celui-ci, à la manière des Mille et Une Nuits, n’en finit pas de dérouler la complexité des fils, dont la trame se trouve condensée dans les peintures qui rassemblent, d’une manière organique, toutes les problématiques soulevées par l’artiste. Ces peintures dont le feu bleu hypnotique forme le fond d’où surgiront, comme dans une aurore boréale, les personnages – s’extrayant de ce que Jean-Paul Sartre nomma dans son Orphée Noir l’ombre primale – ces peintures ressemblent à des interprétations libres du roman de Georges Orwell, Animal Farm (1945).


Simon Njami

Close full details
Partager
  • Facebook
  • X
  • Pinterest
  • Tumblr
  • Email
Retour
|
Suite
28 
sur  38

Artiste de l'exposition

  • Yassine Balbzioui

    Yassine Balbzioui

Previous
Next
Close